LED ZEPPELIN II





Description

Led Zeppelin II est le deuxième album du groupe de rock britannique Led Zeppelin, sorti le 22 octobre 1969 sur le label Atlantic Records. Ce disque est parfois surnommé « Brown Bomber » (« bombardier marron ») en référence à la couleur dominante de sa pochette.

Précurseur du heavy metal et du hard rock, Led Zeppelin II inspire toute une nouvelle génération rock dont Aerosmith, Van Halen ou Guns N'Roses. Plusieurs titres de cet album sont devenus des classiques du groupe, comme Heartbreaker, Living Loving Maid, Ramble On, What Is and What Should Never Be et Whole Lotta Love. C'est cette dernière chanson qui est commercialement le plus gros succès de Led Zeppelin, atteignant la 4e position du Billboard Hot 100.

Analyse

Hé Mec, je reprends tout ! C'est un putain de poids lourd de l'album ! OK - je concéderai que jusqu'à ce que vous ayez écouté l'album huit cents fois, comme moi, il semble que ce soit juste une chanson particulièrement lourde étendue sur l'espace de deux côtés entiers. Mais salut! vous devez admettre que le Zeppelin a sa formule distinctive et enchanteresse, mec. Comme si vous aviez l'impression qu'ils pourraient le faire dans leur sommeil.

Et qui peut nier que Jimmy Page est le numéro un absolu du guitariste de blues blanc le plus lourd entre 5'4″ et 5'8″ au monde ?? Merde, mec, sur cet album, il démontre en outre qu'il pouvait absolument arrêter n'importe quel whitebluesman vivant, et avec une putain de main attachée derrière le dos aussi.

"Whole Lotta Love", qui ouvre l'album, doit être la chose la plus lourde que j'ai rencontrée (ou, plus précisément, qui m'a traversé) depuis "Parchmant Farm" sur Vincebus Eruptum. Comme si j'écoutais le break (Jimmy arrachait des sons tout simplement indescriptibles de sa hache pendant que votre chaîne stéréo faisait de la merde) sur de l'herbe vietnamienne lourde et j'avais presque époustouflé.

Hé, je sais ce que tu penses. "Ce n'est pas très objectif." Mais creusez: je l'ai aussi écouté sur de la mescaline, du vieux Romilar, de la novocaïne et de la fusion moulue, et c'était tout aussi époustouflant qu'avant. Je dois admettre que je ne l'ai pas encore écouté directement - je ne pense pas qu'un groupe aussi lourd soit mieux apprécié de cette façon.

De toute façon . . . Robert Plant , dont on dit qu'il chante sur ce disque des notes que seuls les chiens peuvent entendre, démontre sa lourdeur sur "The Lemon Song". Quand il crie « Secoue-moi jusqu'à ce que le jus coule le long de ma jambe », on ne peut s'empêcher de flasher sur le fait que le citron est une métaphore phallique habilement déguisée. Rusé Rob, mettant tout cet érotisme entre les lignes comme ses ancêtres blues-beltin' ! Et puis (alors) il y a "Moby Dick", qui sera pour John Bonham ce que "Toad" a été pour Baker. John démontre sur ce morceau qu'il avait à moitié l'esprit qu'il pouvait arrêter Baker même sans bâtons, car la plupart de son solo intrigant se fait à mains nues.

L'album se termine par un numéro de blues lointain appelé «Bring It On Home», au cours duquel Rob contribue à des gémissements et à un jeu de harpe très convaincants, et chante «Wadge da train roll down da track». Qui a dit que les hommes blancs ne pouvaient pas chanter de blues ? Je veux dire, genre, qui

COVER-STORY


Le design de la pochette vient d'un poster de David Juniper, à qui le groupe avait simplement demandé de proposer une idée « intéressante ». Son concept est basé sur une vieille photographie de la Jasta 11, une escadrille de chasse allemande de la Première Guerre mondiale, sur laquelle apparaît notamment le célèbre Manfred von Richthofen.
Pour la pochette de l'album, la photo est d'abord mise en couleurs, puis les visages des quatre membres de Led Zeppelin y sont collés, ainsi que celui du manager du groupe Peter Grant et de celui des tournées Richard Cole. La femme présente sur la pochette est Delphine Seyrig, dans son role de Marie-Madeleine dans le film Mister Freedom (1969) de William Klein. Le dernier visage ajouté est celui du bluesman Blind Willie Johnson. Enfin, la pochette affiche le contour d'un Zeppelin sur fond brun, ce qui a donné à l'album son surnom de « Brown Bomber » (Bombardier brun). Pour Led Zeppelin II, le directeur artistique David Juniper est nommé en 1970 pour le Grammy Award de la meilleure pochette d'album.

SETLIST


Piste Titre Durée
Face A
01 Whole Lotta Love 5:33
02 What Is And What Should Never Be 4:47
03 The Lemon Song 6:20
04 Thank You 3:50
Face B
05 Heartbreaker 4:15
06 Living Loving Maid (She's Just A Woman) 2:40
07 Ramble On 4:35
08 Moby Dick 4:25
09 Bring It On Home 4:19